Café du Pérou bio pur arabica

VALLEE DU HUAYABAMBA –REGION D’AMAZONAS AU NORD ORIENT DU PEROU

La Vallée du Huayabamba, située dans la province de Rodríguez de Mendoza, sur la région d’Amazonas est une zone caractérisée par son microclimat et sol propices au développement d’une culture de cafés spéciaux. Les extensifs bois vierges, verseau d’une abondante biodiversité de flore et faune constituent un attractif spécial de cette étendue vallée que connecte à la haute région de la jungle Amazonienne. La zone compte avec le programme de production de cafés spéciaux certifié organique. Les parcelles productrices appelées « cafétales » ou chacras » dû à la taille du terrain que ne dépasse pas les deux hectares se trouvent à une altitude de 1400 a 1800 m. Entre les variétés des Arabicas sont cultivés principalement : La Típica, Caturra, Pache, Bourbon entre autres.

Café La Minga, dont son principal objectif est de travailler en direct avec les petits producteurs de cette vallée d’où sa fondatrice est originaire y est fille d’une famille de petits producteurs. Adolescente, elle travaillait dans les champs pour aider sa mère lors de la récolte du café dans les chacras que ne représente pas une production à grande échelle d’où la qualité du café.

Autre des objectifs de La Minga, c’est aussi de générer et défendre un développement durable pour améliorer la vie des Mingas, appelés ainsi ceux qui travaillent dans les champs lors de la récolte. Ces Mingas touchent un salaire de misère de 20 soles par jour de travail, l’équivalent à 5€ et ne bénéficient d’aucun régime social. Améliorer le salaire des Mingas peut contribuer à une meilleure qualité de vie et faire tomber l’indice de la pauvreté de la région qui, est classée par le Ministère de la Santé comme une région ayant un taux de pauvreté très haut.

Depuis sa création en avril 2008 Café LA MINGA défend ses principes : Ethique, bio et durable. La Minga dont le mot indigène désigne la femme qui travaille dans les champs. Un véritable hommage à ces femmes qui travaillent pour aider leurs époux et contribuer à l’éducation de leurs enfants.

Le travail dans les champs est très dur, le climat chaud et humide, les moustiques, serpents vénéneux, le cuy mashaco (une mutation d’un papillon) que le moindre contact de ses poils avec la peau produit une douleur insupportable et la paralysie des membres pendant des heures, et toute sorte de bestioles ne facilitent pas le travail.

La Minga rend hommage aux femmes qui, avec courage affrontent le dur travail des champs pour aider leurs maris et contribuer à l’éducation de leurs enfants.